Rapport sur
l’état du secteur
2025
Augmenter l’investissement canadien à impact social dans les marchés émergents et les économies en développement
Depuis 2019, les rapports sur l’état du secteur du CAFIID suivent l’évolution de l’investissement canadien à impact social dans les marchés émergents et économies en développement (MEED). Le rapport inaugural a coïncidé avec des jalons majeurs : la création de FinDev Canada, le lancement du Défi 2X sur l’investissement intégrant une optique de genre, l’adoption des Principes directeurs de la gestion de l’impact de la Société financière internationale, et l’introduction par Affaires mondiales Canada (AMC) de mécanismes de financement mixte par le Fonds Égalité et le Programme d’innovation en aide internationale (PIAI).
Le rapport de 2025 sur l’état du secteur dresse un portrait actualisé des activités canadiennes d’investissement à impact social dans les MEED. Il met en lumière les tendances clés, les lacunes et les occasions de croissance, tout en répertoriant les obstacles à surmonter et les mesures concrètes pour mobiliser davantage de capitaux privés, renforcer l’écosystème et créer des passerelles entre les investisseurs canadiens et les potentialités des marchés émergents.
En réduisant les barrières et en favorisant la collaboration, le rapport éclaire les futurs programmes et partenariats du CAFIID. Il appelle les décideurs politiques, les investisseurs et les acteurs de l’écosystème à unir leurs forces par l’intermédiaire du CAFIID afin d’amplifier l’impact mondial du Canada et d’accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD).
La croissance du secteur
L’investissement à impact social au Canada est passé d’une activité marginale à une pratique désormais courante. De plus en plus d’investisseurs intègrent les principes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et d’impact dans leurs mandats, tandis qu’une communauté grandissante d’institutions canadiennes dirige des capitaux vers les MEED, accélérant l’action climatique, l’égalité des genres et une croissance économique inclusive.
Deux fois plus d’actifs sous gestion depuis 2019
Au cours de l’exercice 2024, les membres du CAFIID ayant communiqué leurs données ont géré environ 4,6 milliards de dollars canadiens d’actifs consacrés à l’investissement d’impact dans les MEED. Ce montant représente une hausse de 40 % par rapport à 2021 (montant réévalué à 3,2 milliards de dollars canadiens), soit une progression totale de 114 % depuis la publication de notre premier rapport en 2019. Cela correspond à un TCAC de 13 %.
l’Amérique latine demeure la principale destination des capitaux d’impact canadiens
l’Amérique latine demeure la principale destination des capitaux d’impact canadiens, représentant 46 % des actifs sous gestion totaux. L’Afrique, bien que mobilisant un nombre équivalent d’investisseurs, ne représente que 34 % des actifs sous gestion, tandis que l’Asie arrive en troisième position. Ces résultats confirment les tendances déjà observées dans le rapport de 2021.
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L’agriculture et les énergies propres suivent, tandis que les biens de consommation ont également attiré des capitaux conséquents. Cela marque une évolution par rapport à 2021, où l’agriculture constituait le principal secteur pour les investisseurs d’impact du Canada
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Les femmes, les jeunes et les personnes à faible revenu demeurent les bénéficiaires les plus fréquemment ciblés.
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Les entités déclarantes se répartissent presque à parts égales entre des investissements directs et indirects par l’intermédiaire de fonds, une proportion en hausse par rapport à 2021.
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L’écosystème canadien de l’investissement à impact social continue de se consolider au sein du cadre plus vaste de la finance durable nationale. En 2023, l’IR représentait environ 4 500 milliards de dollars canadiens, soit environ 71 % des actifs sous gestion totaux au Canada (AIR, 2024). Dans ce contexte, l’investissement à impact social demeure un segment plus modeste, mais en forte expansion : le marché canadien était estimé à 14 milliards de dollars canadiens en 2023, en hausse de 56 % par rapport aux 9 milliards de dollars canadiens de 2015, avec un TCAC de 5,7 % sur la même période. L’investissement canadien à impact social dans les MEED a connu une croissance encore plus soutenue, affichant un TCAC de 13 % sur la même période. Les projections indiquent qu’il pourrait atteindre 46 milliards de dollars canadiens d’ici 2030, traduisant une accélération significative avec un TCAC d’environ 19 % (GTCII, 2024).
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Selon le rapport de 2024 du Global Impact Investing Network (GIIN), les actifs sous gestion en investissement d’impact atteignent 1 571 milliards de dollars américains, soit un TCAC de 21 % depuis 2019. La majorité de ces actifs sous gestion demeure concentrée dans les pays développés. Cette expansion contraste fortement avec la croissance annuelle cumulée totale des actifs sous gestion, limitée à 5 % sur la même période, confirmant l’essor accéléré de l’investissement à impact social.
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Les actifs privés ont également augmenté, mais de manière beaucoup plus modeste. Aujourd’hui, un tiers des actifs sous gestion canadiens dans les MEED est détenu par FinDev Canada, tandis que 18 % proviennent d’AMC. Si ces investissements publics sont essentiels, le CAFIID souligne la nécessité de les utiliser comme leviers pour stimuler une mobilisation accrue des capitaux privés canadiens dans les MEED. La suite du rapport expose les arguments en faveur d’un renforcement des investissements privés dans les MEED et met en lumière les obstacles à surmonter ainsi que les passerelles à construire pour concrétiser cette ambition.
Pour le Canada, accroître les flux de capitaux privés vers les MEED est à la fois un impératif moral et une occasion stratégique
Mobiliser ne serait-ce que 1 % des actifs institutionnels canadiens vers des investissements d’impact bien structurés permettrait de débloquer plus de 200 milliards de dollars canadiens pour le financement du développement.
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Parallèlement, les investisseurs canadiens sont en quête de nouveaux horizons pour la croissance, la diversification et l’impact. Les investisseurs institutionnels du pays gèrent plus de 20 000 milliards de dollars canadiens d’actifs sous gestion, mais seule une fraction est actuellement dirigée vers les MEED, malgré leurs perspectives de croissance solides, l’expansion rapide de leur classe moyenne et leurs besoins urgents en infrastructures, systèmes alimentaires et emplois résilients aux changements climatiques. Mobiliser ne serait-ce que 1 % des actifs institutionnels canadiens vers des investissements d’impact bien structurés permettrait de débloquer plus de 200 milliards de dollars canadiens pour le financement du développement. Pour le Canada, il s’agit non seulement d’un acte de solidarité, mais aussi d’un moyen de bâtir des relations commerciales durables, de renforcer les chaînes de valeur mondiales et de positionner les investisseurs canadiens comme des chefs de file de la transition, passant de l’aide traditionnelle à l’investissement d’impact.
“Nous ne voulons pas que les gens s’imaginent qu’on peut couper l’aide du jour au lendemain et que l’investissement d’impact réglera tous nos problèmes de développement. Ce n’est pas possible. Mais c’est une occasion, tant pour le Canada que pour le reste du monde, de mobiliser de nouveaux capitaux pour faire progresser nos objectifs nationaux et mondiaux.”
La potentialité croissante des capitaux privés dans les MEED
Les marchés émergents et économies en développement apparaissent désormais comme des moteurs essentiels de la croissance mondiale et des occasions d’investissement.
Les MEED devraient jouer un rôle déterminant dans l’évolution de l’économie mondiale. Selon S&P Global, ils pourraient contribuer à près de 65 % de la croissance mondiale d’ici 2035.
Neuf d’entre eux devraient figurer parmi les vingt plus grandes économies.
La part des économies émergentes où le produit intérieur brut par habitant devrait croître plus vite qu’aux États-Unis passerait de 48 % au cours des cinq dernières années à 88 % au cours des cinq prochaines années.
Les preuves s’accumulent toutefois : l’investissement à impact social dans les MEED peut générer à la fois des rendements financiers compétitifs et des résultats sociaux et environnementaux utiles.
Une perception erronée du risque
Malgré l’enthousiasme mondial croissant pour l’alignement des capitaux sur les résultats en matière de développement durable, des perceptions persistantes et souvent erronées du risque continuent de restreindre les flux d’investissement vers les MEED.
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Pour les investisseurs canadiens en particulier, les allocations de capitaux privés aux MEED demeurent limitées, freinées par la perception d’un risque élevé, la faible visibilité des projets et l’absence d’expertise ou de réseaux locaux permettant d’identifier et de soutenir des partenaires crédibles et des occasions à fort potentiel. De plus, certains aspects du cadre réglementaire canadien – notamment les interprétations fiduciaires et les règles d’admissibilité des produits – restreignent davantage la capacité des investisseurs institutionnels à structurer des investissements d’impact robustes sur ces marchés.
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Les recherches de Symbiotics et de la Global Emerging Markets Risk Database (GEMS) révèlent que les taux de défaut dans de nombreux MEED ne dépassent que légèrement ceux des économies développées, souvent de 200 à 250 points de base. Par ailleurs, les entreprises emprunteuses des marchés émergents affichent fréquemment des modèles d’affaires et des stratégies financières plus solides que les profils de risque-pays de leur pays.
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Des instruments innovants, tels que le financement lié à l’impact, les structures de financement mixte et les mécanismes de partage des risques, démontrent que les investisseurs privés peuvent correctement gérer et atténuer les risques perçus et réels. Parallèlement, des fournisseurs de données comme Mobilist et Convergence offrent des analyses sur le rendement de plus en plus détaillées, donnant aux investisseurs une vision plus claire des réalités du marché.
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L’enjeu n’est pas d’éliminer le risque, mais de le ramener à sa juste mesure : fonder les décisions sur des preuves plutôt que sur des perceptions. Faute de quoi, certains des marchés les plus dynamiques et à croissance rapide du monde pourraient être privés d’une valeur financière considérable et d’un impact transformateur sur le développement.
Encourager une plus grande participation du secteur privé
La mobilisation des capitaux d’investisseurs institutionnels est essentielle pour accroître l’ambition du Canada en matière d’investissement à impact social et renforcer son influence mondiale. À eux seuls, les fonds de pension canadiens contrôlent plus de 3 290 milliards de dollars canadiens d’actifs, un montant qui dépasse largement les ressources combinées de l’APD, de la philanthropie et des investisseurs privés spécialisés. Même des allocations modestes de ces institutions pourraient contribuer à combler le déficit mondial de financement de plusieurs milliers de milliards de dollars nécessaire pour atteindre les ODD de l’ONU.
Les horizons à long terme des investisseurs institutionnels les rendent particulièrement adaptés à l’investissement à impact social.
Les investisseurs institutionnels, notamment les fonds de pension, les assureurs, les fonds souverains et les fonds de dotation, ont chacun des mandats et des appétits pour le risque distincts qui façonnent leurs stratégies d’investissement, lesquelles peuvent s’aligner sur les occasions offertes par les MEED.
La préservation du capital et l’appariement des passifs sont primordiaux pour les caisses de retraite et les assureurs, ce qui stimule la demande pour les titres à revenu fixe, les infrastructures et autres actifs à long terme qui génèrent des flux de trésorerie réguliers.
Malgré leur influence considérable, les investisseurs institutionnels mondiaux investissent peu dans les MEED.
Pour le Canada, aligner les responsabilités fiduciaires sur les priorités de développement durable est à la fois une exigence morale et une stratégie nationale.
Pour soutenir cette transition, le Canada devra s’inspirer des leçons tirées d’autres pays, en particulier en Europe.
L’essor des investissements publics dans les MEED et la nécessité d’un effet de levier accru
Depuis la publication du rapport de 2021 sur l’état du secteur, le gouvernement du Canada recourt de plus en plus au financement novateur et à l’investissement à impact social comme instruments clés de sa politique de développement international.
De l’ambition à l’action : comment FinDev Canada fait progresser les priorités du Canada en matière de développement
Alors que l’aide publique traditionnelle est sous pression, les institutions financières de développement (IFD) comme FinDev Canada jouent un rôle clé en mobilisant des capitaux privés pour soutenir le développement. En tant qu’IFD bilatérale du Canada, FinDev Canada appuie les efforts du pays en matière de développement international en encourageant le secteur privé à produire un impact mesurable sur les MEED.
Son portefeuille dépasse désormais les 2 milliards de dollars canadiens et devrait atteindre plus de 4,8 milliards de dollars canadiens d’ici 2030. Pour accompagner cette expansion, FinDev Canada ouvre de nouveaux bureaux à l’international, notamment à Singapour (2025) et un centre prévu en Afrique du Sud (2026).
Les résultats de FinDev Canada en matière d’impact démontrent la portée de son rôle catalyseur : 64,5 % du portefeuille est aligné sur les critères du Défi 2X, favorisant l’emploi et le leadership des femmes ainsi que les micro-, petites et moyennes entreprises (MPME) détenues par des femmes, et 35 % des investissements sont considérés comme du financement climatique.
Le gouvernement du Canada a annoncé un engagement de 700 millions de dollars canadiens en capital concessionnel axé sur la mobilisation de capitaux privés. Comme premier investissement, ce nouveau mécanisme a investi dans GAIA, une plateforme de 1,48 milliard de dollars américains dédiée à l’adaptation au climat dans 25 MEED, lancée avec MUFG et le Fonds vert pour le climat.
Grâce à sa facilité d’assistance technique (AT), également financée par AMC, FinDev Canada aide ses entités clientes et les acteurs du marché à renforcer leur impact, à améliorer leurs pratiques et à bâtir des écosystèmes inclusifs. Fin 2024, 3,9 millions de dollars canadiens avaient été engagés dans 31 projets axés sur le genre (68 %), le climat (32 %), les résultats des entreprises (52 %) et les données d’impact (29 %).
“Même dans un contexte mondial difficile, nous maintenons notre élan et notre communauté est convaincue de la justesse de nos actions.
Le secteur privé n’est pas monolithique. Ce qui intéresse un fonds de pension n’intéressera pas forcément un entrepreneur, et c’est normal. Tout est à faire; ce n’est pas une situation gagnant‑perdant.”
Entre 2021 et 2024, le volume total des prêts consentis par AMC sous forme de contributions remboursables est passé de 636 millions de dollars canadiens à 849 millions de dollars canadiens, soit une progression de 33 %. Dans ce contexte, les contributions remboursables sans condition sont passées de 624 millions de dollars canadiens à 768 millions de dollars canadiens, tandis que les contributions remboursables conditionnelles ont été multipliées par six, passant de 12,5 millions à 81 millions de dollars canadiens.
À l’avenir, le PIAI d’AMC continuera d’utiliser davantage des instruments remboursables et des structures de financement mixte, en mettant un accent particulier sur la mobilisation de capitaux locaux et l’implication des investisseurs institutionnels.
Le document final de l’engagement de Séville sur le financement du développement (2025) marque une étape historique : pour la première fois, pays développés et pays en développement s’accordent sur l’importance du financement mixte et de la mobilisation de capitaux privés comme leviers essentiels du financement futur du développement. Ces principes communs visent à définir des normes claires en matière de transparence, d’additionnalité et de mesure de l’impact dans le domaine du financement mixte, consolidant ainsi l’engagement du Canada à faire de la mobilisation de capitaux privés un pilier central de sa stratégie de développement durable.
Affaires mondiales Canada et le Programme d’innovation en aide internationale
Le le Programme d’innovation en aide internationale (PIAI) est l’outil central d’AMC pour expérimenter et déployer de nouvelles approches en matière de financement du développement. Conçu pour aller au-delà des subventions traditionnelles, il repose sur un modèle qui mobilise à la fois les capitaux privés et les entreprises locales afin de générer des résultats en matière de développement durable.
“On ne peut envisager aucun type de développement économique ou d’investissement dans les infrastructures sociales ou physiques sans tenir compte du financement mixte et de l’investissement à impact social… Ce n’est pas seulement normalisé, c’est indispensable.”
Tendances thématiques
Les recherches révèlent que l’écosystème entre dans une nouvelle phase de maturité : les perspectives climatiques et de genre sont désormais profondément intégrées, la domiciliation au pays et le développement de bassins locaux deviennent des priorités et la sensibilisation à l’investissement à impact social est passée d’une curiosité marginale à une pratique institutionnelle.
Financement climatique
les enjeux climatiques et environnementaux sont désormais au cœur des stratégies d’investissement. Obligations vertes, prêts souverains et conversion de dettes en investissements écologiques permettent aux investisseurs canadiens de soutenir l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, tout en générant des bénéfices sociaux et économiques.
“Le climat est la tendance la plus importante dans le domaine de l’investissement à impact social. Cela est logique, car il existe une proposition de valeur claire et il est plus facile de calculer le rapport risque/rendement.”
Égalité des genres
deux tiers des membres appliquent des critères tenant compte de l’optique de genre, faisant de l’intentionnalité en matière d’égalité une marque du leadership canadien et un levier de rendement inclusif.
Mesure et gestion de l’impact
la mesure et la gestion de l’impact sont passées d’une exigence de conformité à un véritable outil stratégique. Les fonds canadiens s’alignent désormais sur des références mondiales, comme les normes d’impact des ODD et les Principes directeurs de la gestion de l’impact.
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La finance a un potentiel inégalé pour favoriser le changement social et environnemental. En tant que gestionnaire d’actifs entièrement axé sur l’impact, Fondaction Gestion d’actifs (FGA) vise à offrir des rendements concurrentiels tout en générant des résultats utiles. L’expérience montre que de nombreuses organisations ont du mal à traduire leurs objectifs de durabilité en impacts concrets, car des indicateurs trop granulaires, des équipes ESG cloisonnées et des approches axées sur la conformité peuvent contraindre les changements significatifs.
FGA s’attaque à ce problème en intégrant l’impact de l’intérieur. En 2023, la société a lancé un programme ESG et Impact interne, veillant à ce que tous les membres du personnel, y compris les cadres, intègrent la durabilité dans leurs décisions quotidiennes.
Début 2025, FGA a franchi une étape importante : tout le personnel, y compris l’équipe de direction, a suivi le cours en ligne Mesure et gestion de l’impact pour les ODD, dispensé par l’Université Duke.
Basés sur les normes d’impact des ODD du PNUD, qui vont au-delà de simples déclarations, ces outils pratiques permettent d’aligner les valeurs sur les actions et contribuent à des cadres mondiaux tels que les systèmes de management ISO/PNUD pour les ODD. Cet engagement à l’échelle de l’entreprise en faveur de la « maîtrise de l’impact » reflète un changement culturel profond qui intègre la durabilité et l’alignement sur les ODD dans la prise de décision, la gouvernance et les opérations quotidiennes.
L’intégration de l’impact dans la stratégie et les opérations permet une innovation responsable et des résultats concrets. Tout en reconnaissant que la mise en œuvre complète prendra du temps et nécessitera des améliorations continues, FGA reste convaincue qu’elle est sur la bonne voie.
En alignant le capital sur un impact intentionnel, FGA montre que la finance peut être une force au service du bien, et que les progrès en matière d’investissement durable dépendent d’un engagement commun et d’un leadership à tous les niveaux.
“Le rapport sur l’état du secteur 2025 du CAFIID montre que l’investissement d’impact évolue, avec un écosystème canadien qui affirme clairement sa volonté d’obtenir un impact mondial plus fort et d’agir de façon plus concrète. Le PNUD se réjouit de poursuivre sa collaboration avec le CAFIID et ses membres pour s’appuyer sur ce rapport et traduire cette vision commune en pratiques d’impact renforcées et en progrès mesurables sur les ODD – à travers l’ImpactWorks Alliance et dans la poursuite de nos efforts communs.”
Intelligence artificielle (IA)
Les premiers projets pilotes d’analyse d’impact et de gestion de portefeuille basés sur l’IA révèlent des gains d’efficacité prometteurs, tout en mettant en évidence la nécessité de cadres éthiques et de gouvernance robustes.
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Rally Assets, une société canadienne d’investissement à impact social et membre du CAFIID, explore comment l’IA peut améliorer à la fois l’efficacité opérationnelle et la mesure de l’impact afin de poursuivre sa mission de transformation des systèmes financiers pour faire progresser la durabilité, l’équité et la justice pour tous et toutes. Le chef de la direction Upkar Arora décrit l’approche de l’entreprise comme étant guidée par des valeurs et une innovation responsable. Rally Assets a mis en place un cadre d’évaluation de l’IA qui évalue la précision, les biais, la transparence et l’alignement sur les principes d’impact, tout en mettant l’accent sur une supervision humaine et des garde-fous éthiques. Les premiers projets pilotes, tels que les outils d’IA de prise de notes et la formation du personnel à ChatGPT, ont amélioré l’efficacité et renforcé les capacités internes, suscitant d’importantes discussions sur le consentement, l’éthique des données et les cas d’utilisation pratiques.
Rally Assets étend prudemment l’IA à la mesure de l’impact, à l’optimisation du portefeuille et à la veille économique, avec un engagement en faveur de l’apprentissage continu. L’approche de Rally, fondée sur le risque, exige l’explicabilité et la supervision humaine pour toute utilisation influençant des décisions importantes. La société considère que la gouvernance, l’éthique et la collaboration sont essentielles pour développer l’IA de manière responsable, son adoption étant cruciale pour la compétitivité, en particulier pour les petites organisations. En intégrant l’IA de manière réfléchie et en favorisant la collaboration intersectorielle, Rally Assets estime que les entreprises de taille moyenne peuvent innover tout en renforçant la responsabilité, la diligence raisonnable et l’impact à long terme, offrant ainsi un cadre pour l’adoption responsable de l’IA dans la finance durable.
Domiciliation locale
La création et la gestion de fonds directement dans les pays ou régions où les investissements sont réalisés renforcent la confiance, la responsabilité et les infrastructures de marché sur le long terme. On peut ainsi former des talents locaux en gestion de fonds, consolider les organismes de surveillance et ouvrir des canaux plus clairs pour que les capitaux nationaux – notamment ceux des pensions et des assurances – participent pleinement à la finance d’impact. La mobilisation de capitaux mondiaux ne suffit pas si les écosystèmes locaux ne sont pas capables de les absorber, de les recycler et de les compléter par des ressources locales.
“Chez MEDA, la domiciliation est essentielle pour un écosystème d’investissement résilient et inclusif. Ancrer les capitaux là où travaillent les entrepreneurs permet de conserver la valeur, d’augmenter l’effet multiplicateur, de renforcer les intermédiaires et d’offrir un financement adapté au contexte, créant ainsi un cercle vertueux où l’expertise locale, la monnaie locale et la surveillance nationale approfondissent les marchés et génèrent un impact durable.”
Sensibilisation et normalisation croissantes de l’investissement à impact social
Presque toutes les conversations reflétaient un changement culturel : l’investissement à impact social n’est plus considéré comme expérimental ou marginal. Les participants ont appelé à davantage de témoignages et de partage de données probantes afin de traduire cette dynamique en une mobilisation massive de capitaux, en particulier parmi les investisseurs institutionnels encore limités par des interprétations fiduciaires prudentes et une exposition limitée aux MEED. L’un des principaux moteurs de l’engagement accru des investisseurs institutionnels dans l’investissement à impact social en Europe a été la demande de leur clientèle.
“Ce que nous constatons, du moins aux Pays-Bas, c’est un changement très important dans la mentalité des investisseurs institutionnels, qui sont passés de “pourquoi devrions-nous faire de l’investissement à impact social” à “comment allons-nous le faire”. Et ce changement a été impulsé par des échanges avec les clients.”
Impliquer les chefs de file émergents dans l’investissement à impact social
Le CAFIID a intensifié ses efforts pour impliquer la prochaine génération d’investisseurs d’impact par le biais de membres étudiants, de perfectionnement professionnel et de liens plus étroits avec le monde universitaire. Les jeunes Canadiennes et Canadiens considèrent de plus en plus le capital non seulement comme un outil de rendement, mais aussi comme un levier pour susciter des changements sociaux et environnementaux.
“L’idée d’investir des capitaux dans des entreprises à la fois financièrement viables et axées sur une cause me séduit beaucoup. Je crois que ma génération jouera un rôle clé dans l’avenir de l’investissement à impact social. Grâce à une solide formation en systèmes financiers, nous abordons l’investissement différemment des générations précédentes. Nous sommes prêts à prendre plus de risques et sommes impatients de commencer à investir tôt, même de petits montants.”
“La durabilité est une attente fondamentale pour nous, et non un supplément facultatif. À mesure que la richesse de notre génération augmente, nous pouvons influer sur les marchés de capitaux afin qu’ils soutiennent davantage la résilience climatique, la justice et la valeur sociale à long terme. Les occasions dans les économies émergentes sont attrayantes, car notre capital peut soutenir directement des projets climatiques essentiels qui sous-tendent le rendement des marchés financiers locaux et mondiaux. ”
Éliminer les obstacles à l’expansion de l’investissement canadien à impact social dans les MEED
Malgré des bases solides, trois freins interdépendants continuent de limiter la participation du secteur privé à grande échelle
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Le cadre réglementaire canadien n’interdit pas explicitement aux investisseurs institutionnels d’allouer des capitaux propres aux MEED ou d’investir dans des titres de créance de ces marchés. Cependant, un réseau dense de surveillance prudentielle, d’interprétations fiduciaires et de lois sur la conformité des valeurs mobilières agit comme un puissant facteur dissuasif.
En revanche, lerèglement de l’Union européenne sur les fonds européens d’investissement à long terme (ELTIF) et la « nouvelle forme de capitalisme » du Japon intègrent explicitement l’investissement à long terme axé sur l’impact comme stratégie de compétitivité nationale ou régionale.
Un obstacle majeur réside dans l’interprétation de l’obligation fiduciaire. Le CAFIID appuie la recommandation du GTCII en faveur d’une « obligation fiduciaire modernisée », qui permet aux investisseurs institutionnels de prendre en compte les risques systémiques à long terme et les résultats sociaux dans le cadre d’une prise de décision prudente, plutôt que de les traiter comme des préoccupations secondaires ou non financières.
La menace de sanctions pour écoblanchiment, combinée à une certaine ambiguïté fiduciaire, rend les investisseurs institutionnels particulièrement circonspects lorsqu’ils explorent des occasions moins standardisées dans les MEED.
Si les lois canadiennes autorisent la prise en compte de l’impact, elles manquent de directives claires. Cette ambiguïté entraîne des interprétations prudentes qui découragent l’allocation de capitaux vers les MEED.
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Les barrières structurelles à l’expansion de l’investissement à impact social dans les MEED sont bien documentées : manque d’occasions d’investissement, petite taille et nature sur mesure des transactions, et perception élevée des risques au niveau des pays et des transactions.
Le regroupement de petites transactions en véhicules standardisés plus importants – un modèle souvent adopté par des IFD sur d’autres marchés – reste l’une des stratégies les plus prometteuses pour « redimensionner » le risque pour les grands capitaux de démarrage.
La solution suggérée par de nombreux analystes consiste à mettre en place un modèle de structures agrégées regroupant des transactions de petite taille dans des véhicules plus importants, à harmoniser la documentation et à déployer des rehaussements de crédit ou des capitaux de première perte afin de rendre le profil de risque acceptable pour les investisseurs institutionnels.
La fragmentation des transactions, leur faible taille et la transparence limitée des données compliquent la tâche des investisseurs institutionnels, qui peinent à trouver des opportunités répondant à leurs exigences de taille et de liquidité.
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La communauté financière canadienne possède une expertise approfondie dans le financement de projets miniers, énergétiques et d’infrastructures dans les MEED, mais elle est beaucoup moins exposée à la finance inclusive, aux systèmes agroalimentaires et aux PME sensibles à l’égalité des genres, qui constituent l’épine dorsale des économies locales dans ces MEED.
Tout aussi important, le Canada a besoin d’un discours unifié qui repositionne les MEED comme des écosystèmes riches en occasions pour le climat, le genre et l’innovation des entreprises locales, plutôt que comme des zones périphériques ou à risque élevé. En changeant les mentalités, en normalisant les structures et en mettant en avant des exemples de réussite en matière d’investissement, le Canada peut dépasser la « mentalité minière » et opérer un virage vers une nouvelle ère de leadership en matière d’investissement axé sur le développement.unes en matière de connaissances et de perception
Des perceptions dépassées des risques et un manque d’information fiable sur les marchés freinent l’appétit pour les MEED, malgré des rendements compétitifs.
Établir des ponts pour renforcer la coordination canadienne et le leadership mondial
“Depuis plus de 15 ans, Sarona s’efforce de mobiliser les investissements privés pour avoir un impact positif. Notre soutien au rapport sur l’état du secteur du CAFIID reflète notre conviction que le partage des connaissances et la collaboration sont essentiels pour faire progresser le rôle du Canada dans la construction d’économies inclusives et durables partout dans le monde. ”
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Le CAFIID est le principal réseau canadien dirigé par ses membres qui se consacre à la mobilisation de capitaux privés pour le développement durable mondial. Situé au carrefour des politiques, des pratiques et des partenariats, le CAFIID renforce l’écosystème des investissements durables dans les MEED.
Agissant comme un connecteur, un rassembleur et un bâtisseur de terrain, le CAFIID réunit des investisseurs, des IFD, des organisations philanthropiques et des décideurs politiques afin de s’attaquer aux obstacles systémiques tels que les bassins d’investissement limités, le désalignement réglementaire et les mécanismes de partage des risques inadéquats, contribuant ainsi à libérer des volumes plus importants de capitaux canadiens pour les ODD.
Le modèle du CAFIID, dirigé par des praticiens et mis en pratique par des bénévoles, garantit que les membres façonnent les programmes et les connaissances de l’organisation, cultivant à la fois l’expertise technique et une communauté de confiance parmi les investisseurs d’impact.
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L’écosystème canadien de l’investissement à impact social couvre un large spectre, allant du capital philanthropique et catalyseur aux fonds ESG et institutionnels aux taux du marché. Cette diversité est une source de force, mais elle alimente également une fragmentation idéologique qui peut rendre difficile la défense d’une cause commune.
En collaboration avec la TIIP, le CAFIID codirige la création du partenaire national canadien du Global Steering Group for Impact Investment (GSG). Une étude menée par PricewaterhouseCoopers a recommandé que la création d’un partenaire national canadien soit guidée par trois principes fondamentaux : adopter une définition commune de l’investissement d’impact qui optimise le risque, le rendement et l’impact pour les personnes et la planète; créer un « grand réseau » de réseaux qui rassemble les investisseurs institutionnels, les organisations locales et les intermédiaires; et promouvoir la normalisation de la mesure et de la communication de l’impact afin de garantir que le Canada parle d’une seule voix coordonnée sur les marchés mondiaux.
Parmi les autres partenaires qui travaillent à la coordination des efforts, citons L’Association pour l’investissement responsable (AIR), le GTCII et Catalyst Community Finance.
Cette approche repose sur la conviction qu’aucune entité ne peut ni ne doit parler au nom de l’ensemble de l’écosystème canadien. La force du secteur de l’impact au Canada réside dans la diversité de ses perspectives, de ses disciplines et de son expertise.
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Le CAFIID et ses partenaires ont travaillé en étroite collaboration avec le GSG afin de renforcer la contribution du Canada au mouvement mondial de l’investissement à impact social. Le GSG, une organisation internationale indépendante qui catalyse l’investissement d’impact et l’entrepreneuriat, est issu du groupe de travail du G8 sur l’investissement d’impact et réunit aujourd’hui 40 partenaires nationaux et partenaires pays.
Le protocole d’entente conclu entre le CAFIID et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) renforce davantage le réseau mondial d’investissement à impact social du Canada, qui vise à accélérer la mobilisation de capitaux privés pour le développement durable. Ce partenariat renforce l’engagement du Canada dans les initiatives mondiales de finance durable, en accord avec la mission du Centre de finance durable du PNUD qui consiste à orienter les investissements vers les ODD.
Grâce à ces relations complémentaires, le CAFIID permet aux investisseurs d’impact canadiens de tirer parti des connaissances mondiales, de favoriser la collaboration et de faire progresser le leadership du Canada en matière de finance durable et inclusive.
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La réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies exige un système financier qui oriente les capitaux vers les pays et les communautés qui en ont le plus besoin. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) soutient cet effort dans plus de 170 pays et territoires en renforçant les institutions publiques, en contribuant à créer un environnement favorable pour l’investissement durable et en aidant les gouvernements à aligner les financements sur les priorités nationales de développement.
Depuis 2022, les initiatives appuyées par le PNUD ont contribué à aligner ou mobiliser plus de US$ 870 milliards d’investissements publics et privés en faveur des ODD, et sont en bonne voie d’atteindre $1 000 milliards.
Alors que les pays travaillent à bâtir des systèmes financiers plus solides et plus durables, les partenariats avec des investisseurs engagés sont essentiels. C’est là que la communauté canadienne de l’investissement d’impact joue un rôle important. La collaboration entre le PNUD et le Canada Forum for Impact Investment and Development (CAFIID) contribue à relier les capitaux canadiens aux efforts mondiaux de développement durable, en créant des possibilités d’investissement générant un impact significatif et durable dans les économies émergentes et en développement.
Un élément clé de cette collaboration est l’opportunité pour CAFIID d’engager avec le PNUD sur l’ImpactWorks Alliance. Codirigée par le PNUD et l’Organisation internationale de normalisation (ISO), l’ImpactWorks Alliance présentera en 2026 la norme de système de management ISO–UNDP 53001 pour la durabilité et l’impact. Cette norme aidera les gouvernements, les entreprises et les investisseurs à intégrer la durabilité au cœur de leurs décisions et à créer des voies plus claires pour l’investissement à long terme.
Grâce à ce partenariat, les investisseurs canadiens ont accès à des processus et des outils dirigés par les pays eux-mêmes, qui améliorent la visibilité des investissements, réduisent les risques et permettent de constituer des portefeuilles de projets crédibles. Le PNUD travaille avec les gouvernements à la mise en œuvre de cadres de financement nationaux intégrés (INFF), de budgétisations alignées sur les ODD, de taxonomies, de cartes d’investissement et de mécanismes de développement de portefeuilles de projets. Ces plateformes aident les pays à définir leurs priorités de financement tout en offrant aux investisseurs une base transparente et fiable pour la prise de décision.
Cette collaboration est donc guidée par un engagement commun : faire en sorte que la finance fonctionne pour les populations et pour la planète. Elle soutient des investissements qui favorisent les énergies propres, élargissent l’accès à l’assurance et au financement des risques, renforcent les petites et moyennes entreprises, protègent la nature et la biodiversité et encouragent une croissance inclusive.
En combinant la présence mondiale et l’expertise en politiques publiques du PNUD avec le leadership du CAFIID dans l’environnement canadien de l’investissement d’impact, ce partenariat contribue à orienter les capitaux vers des opportunités alignées sur les priorités nationales, ancrées dans les besoins locaux et capables de produire des résultats durables en termes de développement internationale.
Combler le déficit de financement des ODD : un appel à l’action lancé par le Canada
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La mission du CAFIID reste claire : veiller à ce que les capitaux canadiens servent un objectif mondial grâce à leur impact, leur inclusion et leur innovation. Les bases ont été jetées : le prochain chapitre portera sur l’élargissement de la portée, la solidarité et la conception d’un avenir financier où chaque investissement est rentable tant sur le plan du profit que de l’impact.
Combler le déficit de financement des ODD et renforcer le leadership mondial du Canada. Le rapport de 2025 appelle à une action coordonnée dans cinq domaines clés :
Canada Gouvernement du Canada
Développer l’investissement à impact social par FinDev Canada et AMC
Réformer les politiques réglementaires et fiscales (Loi de l’impôt sur le revenu, admissibilité aux REER)
Créer un grossiste international dédié à l’investissement d’impact
Encourager une plus grande attention à la finance innovante au sein des institutions multilatérales
Investisseurs institutionnels
Reconnaître que l’impact fait partie intégrante des obligations fiduciaires
Expérimenter l’investissement dans les MEED au moyen de structures de financement mixte
Investir dans le renforcement des compétences du personnel ainsi que dans l’analyse des données
Bâtisseurs d’écosystèmes
Promouvoir la transparence, le partage des connaissances et la standardisation des mesures afin de réduire la fragmentation du marché.
CAFIID et ses membres
Poursuivre les efforts de plaidoyer, élargir les communautés de pratique et mettre en lien les investisseurs canadiens et les partenaires nationaux du Global Steering Group (GSG) dans les MEED.
Citoyens canadiens
Demander des produits financiers à impact social aux banques, aux caisses de retraite et aux conseillers, pour signaler que profit et objectif doivent aller de pair.
REMERCIEMENTS
Le Canada Forum for Impact Investment and Development (CAFIID) est une communauté de personnes, d’organisations et d’investisseurs qui considèrent l’impact social et environnemental positif et le rendement financier comme des priorités coexistantes. Les membres du CAFIID combinent de nombreuses années de collaboration et de mobilisation avec un bilan d’innovation en matière de structuration de produits d’investissement d’impact, de prestation d’assistance technique et de promotion d’écosystèmes d’investissement durables dans les marchés émergents et économies en développement.
Équipe de recherche du rapport du CAFIID
Susanne Courtney, journaliste : rédactrice en chef et coauteure
Aysha Dawood, directrice des programmes et de l’exploitation du CAFIID : chef de projet et coauteure
Patrick Hergt, vice-président du conseil d’administration du CAFIID : coauteur
Lindsay Wallace, présidente du conseil d’administration du CAFIID : rédactrice en chef et coauteure
Ladin Akkaymak, Comité de leadership éclairé du CAFIID : coauteur – Intelligence artificielle
Carolyn Burns, directrice du CAFIID et membre du comité directeur de la communauté de pratique sur l’investissement intégrant une optique de genre : coauteure – Investissement intégrant une optique de genre
Rob Friberg, membre du CAFIID : coauteur – Financement climatique et mesure et gestion de l’impact
Kazi Ishrat Jahan, directrice du CAFIID et membre du comité directeur de la communauté de pratique sur l’investissement intégrant une optique de genre : coauteure – Investissement intégrant une optique de genre
Kiana Mirshahi, stagiaire au CAFIID : coauteure – Intelligence artificielle
Mariapaz Pajares, stagiaire au CAFIID : coordinatrice des données et de la recherche
Commanditaires du rapport
En tant qu’organisation dirigée par des bénévoles, ce rapport n’aurait pas pu voir le jour sans le généreux soutien financier et en nature des organisations suivantes :